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Livre d’or

1/ Dans la musique d’Amram, l’accompagnement de piano est surprenant, inattendu et paradoxalement pleine d’une familiarité confuse.

Soudain le chant surgit, mélodique, limpide et captivant, envoûtant même.

Pendant que le chant se développe le piano continue sa course en toute indépendance. L’un et l’autre suivant des trajectoires autonomes qu’un centre imperceptible unit.

On a la sensation de dux planètes, l’une seulement minérale et l’autre grouiillante de vie, qui graviteraient sans lien apparent  autour d’une étoile invisible.

Qu’un seul homme réussisse à exécuter simultanèment cette musique surprenante et ce chant bouleversant est un véritable prodige.

Jean-Baptiste Furet (25/09/01)

2/ Cette voix et cette musique me prend au coeur agréable comme un rayon de soleil

D. L. M.

3/ Une belle voix limite bel-canto très stable et très puissante

Musique d’aspect slave et spirituelle , bon support pour introspection

F. Govaert

4/ C’est un appel indicible à la transcendance! !  Voilà une musique originale et originelle qui fait du bien à l’âme…

Continue à la faire et à nous faire plaisir en toute amitié.

Marie-Pierre

5/ Avec ce langage magique universel que chacun reconnait, l’être nu archaique, proche soudain, tisse répare et rassemble toutes ses racines de la terre jusqu’au ciel pour y confier ensemble sa peur et sa foi d’espérance.

Comme le premier cri, un élan inspiré porté par le souffle de l’homme  vers les galaxies des origines et du mystère de la vie.

L’homme n’est pas terminé : la preuve , il chante

Francis Hazan       28/02/2002

6/ Nous ne sommes séparés que d’une naissance, mon ami cherchant marcheur errant sous les cicatrices celestes tu vas à l’amble , tu es de tout le temps depuis le fond des  âges, ton errance sacré est la mienne, j’ai froid à ta peau et joie à ton chant. Ami nous sommes eternel présent  il nous suffit de nous repentir ( en araméen remonter la pente !)

Que les grands nuages blancs te bénissent !

Amicalement

Serge

georges.piris

Cher Monsieur Amram Bitoun TORDJMAN,

Je crois savoir que vous avez composé une musique sur le poème « les Elfes » de Leconte de Lisle

Je serais très honoré de vous compter parmi les compositeurs qui illustrent ma galerie des mises en musique des textes de Leconte de Lisle.

Si possible, je serais très friand de votre enregistrement, mais aussi d’une partition (même style dépôt SACEM) car le centre de ressource que je construis est aussi basé sur la musique écrite.

Je m’explique, afin d’être tout à fait clair.
Je suis musicologue de formation.

je me suis donné le but de créer pour la ville de Saint-Denis, mais aussi pour l’île entière, un centre de ressource musicale sur le patrimoine réunionnais.
De souche métropolitaine (ou presque), et trop âgé pour me familiariser en profondeur avec les musiques traditionnelles malgaches, indiennes, chinoises et tant d’autres qui forment la base de la tradition réunionnaise, je laisse à d’éminents collègues le soin de s’occuper des musiques orales.
Pour ma part, grâce à ma formation d’historien et d’analyste, je me penche plutôt sur l’héritage « savant » des Évariste Parny, Léon Dierx, Lacaussade, Leconte de Lisle, …

Je m’attaque donc en premier au plus célèbre d’entre eux, celui qui a suscité de loin le plus de productions musicales. Mais mon propos sera aussi d’étendre mon terrain d’investigation vers d’autres auteurs des XVIIIe, XIXe et XXe siècles, vers l’île sœur, Maurice, avec des compositeurs de culture francophone comme Francis Thomé. Et je compte également m’intéresser à des auteurs qui ont séjourné sur les îles Mascareignes (Baudelaire), ou qui ont de façon significative évoqué l’Océan indien dans leurs œuvres (George Sand).

Mon travail consiste donc dans le recensement le plus exhaustif possible des sources bibliographiques, puis de retrouver trace de ces sources (écrites et audio).
Puis, j’aimerais concevoir ce centre de documentation avec tout d’abord un aspect didactique (et pédagogique), avec par exemple sur chaque poème mis en musique le contexte de sa composition, et sur les textes ou les traductions, le contexte littéraire et historique de leur création. Dans la mesure du possible, ce côté littéraire pourrait se prolonger par une analyse textuelle de la source.
De même, chaque compositeur référencé devrait être présenté avec sa biographie, un résumé de son œuvre et la place de ses productions sur les textes concernés.
Ensuite viendrait une analyse à plusieurs niveaux de compétence sur chaque œuvre « physiquement » présente au centre. Pour des sources écrites mais dont aucun enregistrement n’est disponible, je compte proposer aux visiteur non lecteur de musique une version midi la plus convaincante possible.
Dans la mesure du possible, le fonds devrait à terme réunir aussi tous les enregistrements connus d’une même œuvre.
Des relations entre œuvres du même compositeur seraient aussi étudiées, tout comme les diverses versions musicales (de compositeurs différents) d’un même texte.
Tout cet aspect de recherche pourrait aussi donner naissance à une publication périodique des travaux, en relation avec l’Université de la Réunion ?

Le centre devrait aussi être un leu de diffusion artistique, avec des conférences, des concerts (de mélodie par exemple), des coproductions avec d’autres acteurs culturels de l’île pour les œuvres plus ambitieuses (scéniques, orchestrales ou chorales).

Enfin, pour le cas où cette diffusion prendrait une importance suffisante, une « exportation » de l’activité pourrait être envisagée… en métropole ou ailleurs dans le monde.

Mais je vois peut-être un peu trop grand. Pour l’instant, mon initiative reste tout ce qu’il y a de privée, sans aucun but lucratif, seulement mue par ma passion pour le sujet, avec acquisition de sources par mes moyens propres, et un temps de recherche dégagé sur mes loisirs (soirées, week end, congés).

Voilà, Monsieur TORDJMAN, le contexte de mon contact avec vous. Si ce projet vous intéresse, et si vous êtes partant, je vous demanderais aussi de m’envoyer une (auto-)biographie ainsi qu’un panorama le plus exhaustif possible de votre création artistique.

Dans l’espoir de votre réponse, je vous prie de croire, cher Monsieur, en l’assurance de mes meilleurs sentiments.

Georges Piris

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