A vous qui êtes curieux de musique insolite . . .

Ma musique appartient à la grande famille des « Musiques du Monde ».
Comme elles, elle puise aux racines du souvenir et de la mémoire,
comme elles, elle évoque l’histoire d’un peuple,
comme elles, elle retient et restitue dans ses vibrations l’âme de la communauté où elle est née et
des communautés qui l’ont côtoyée et nourrie et qui se sont également nourries d’elle.
«La voix prend un essor, nue, orgueilleusement virile. C’est
l’offrande musicale habitée de l’errance du peuple juif, des
tables de la Loi, des fiancés et des âmes de Chagall dans le
déséquilibre cosmique d’un clair de lune.
Allégresse et questionnement de la mélopée de l’homme en
quête de transcendance. Et derrière lui nous entrons en
procession sous ce ciel étoilé pour communier dans une action
de grâce au chant du monde et bénir la vie le cœur plein d’amour.»
L. SOULAT
Mon site est un hommage à la musique improvisée
La musique improvisée c’est la musique de l’homme libre qui fait une intrusion dans un univers fascinant et infini et s’y implante pour toujours.
Toutes les sensations accumulées ressortent, jaillissent et parviennent à s’exprimer à travers un langage adéquat, la musique, le seul réceptacle susceptible d’engranger la complexité et la multiplicité des affects.
Elle peut prendre plusieurs formes:
La voix qui fredonne et f’affirme dans les chants sans paroles.
La poésie classique que je redécouvre et qui accepte et communie avec cette musique improvisée
Le piano, comme la voix, joue sans parôles.
La musique improvisée se révèle structurée et non pas chaotique comme je l’aurais craint, dans le chant et le piano. Elle est structurée comme je dois l’être entièrement. C’est une cohérence qui témoigne de la clarté de cette musique telle qu’elle s’ejecte de moi. Elle est lente et persistante comme la litanie orientale, comme la musique répétitive contemporaine.
Elle est classique mais singulière aussi. Elle révéle ses sources du répertoire de l’humanité, avec les spécificités propre à des pays, à des cultures, à des courants musicaux.
Elle se révèle être une prière, une incantation, c’est à dire quelque part de l’ordre du religieux, du sacré. Voilà mes racines qui se dévoilent dans la gravité et la joie des chants yiddishs.
Dans certains morceaux de piano le blues et le jazz trouvent leur place.
Pour la poésie j’ai dû me cantonner à la poésie du 18ème, celle de Hugo, de Verlaine, de Marcelline Desbordes-Valmore, deMusset, de Leconte De Lisle, de Félix Arvers, de Baudelaire, de Lamartine, de Louise Ackerman,de Gérard De Nerval, de Malherbe, de Desaugiers M G .
Mais pour la poésie du 20 ème siècle,- celle de Paul Eluard , de Guillaume Apollinaire, de Paul Fort, de Evgueni Evtouchenko, de Marie Noel, de Charles Vildrac, et de nombreux poétes yiddishs – bien que leur ayant consacré de nombreuses compositions, cette poésie du 20ème tombe sous le coup de la loi. 70 ans et plus nous sépare du décés du poète à la liberté de composer sur sa création.
Les accents orientaux révélent la filiation directe avec mes racines au quotidien. Pour les autres culture qui m’ont marqué, c’est le privilège donné à la musique essentiellement de les représenter de façon aussi permanente que la musique identitaire.
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