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PRESENTATION

- Présentation de l’oeuvre musicale d’Amram -

« C’est une oeuvre rare, puissante, dense et riche dans ses diversités.

Une musique originale sortie des profondeurs abyssales, identitaire de l’auteur compositeur interprète qui chante ses origines juives marocaines.

Des sons poignants, authentiques, couronnés de mystique, des mélopées méditerranéennes parfois étrangement animées des rythmes de  chants slaves. Puis, une approche séduisante de l’interprétation des poésies françaises du XIXème, magnificence de la voix, éveil des sens, appétit de chaque note pour un morceau savoureux de compositions dont la cerise est divine.

Au final, la découverte de l’oeuvre pianistique ou de mini-symphonies qui engendrent une cascade de notes pures et rafraîchissantes dans tous les styles connus ou à venir. Une sensibilité à fleur de coeur, un univers d’émotions à l’unisson de l’humanité toute entière. Un monde musical indéfini, toujours en création et en perpétuelle réalisation du beau, du juste, du vrai, en communion avec les étoiles. »

Brigitte Galindo

One Response  
Georges Piris writes:
août 10th, 2010 at 20 h 35 min

Cher Monsieur Amram Bitoun TORDJMAN,

Je crois savoir que vous avez composé une musique sur le poème « les Elfes » de Leconte de Lisle

Je serais très honoré de vous compter parmi les compositeurs qui illustrent ma galerie des mises en musique des textes de Leconte de Lisle.

Si possible, je serais très friand de votre enregistrement, mais aussi d’une partition (même style dépôt SACEM) car le centre de ressource que je construis est aussi basé sur la musique écrite.

Je m’explique, afin d’être tout à fait clair.
Je suis musicologue de formation.

je me suis donné le but de créer pour la ville de Saint-Denis, mais aussi pour l’île entière, un centre de ressource musicale sur le patrimoine réunionnais.
De souche métropolitaine (ou presque), et trop âgé pour me familiariser en profondeur avec les musiques traditionnelles malgaches, indiennes, chinoises et tant d’autres qui forment la base de la tradition réunionnaise, je laisse à d’éminents collègues le soin de s’occuper des musiques orales.
Pour ma part, grâce à ma formation d’historien et d’analyste, je me penche plutôt sur l’héritage « savant » des Évariste Parny, Léon Dierx, Lacaussade, Leconte de Lisle, …

Je m’attaque donc en premier au plus célèbre d’entre eux, celui qui a suscité de loin le plus de productions musicales. Mais mon propos sera aussi d’étendre mon terrain d’investigation vers d’autres auteurs des XVIIIe, XIXe et XXe siècles, vers l’île sœur, Maurice, avec des compositeurs de culture francophone comme Francis Thomé. Et je compte également m’intéresser à des auteurs qui ont séjourné sur les îles Mascareignes (Baudelaire), ou qui ont de façon significative évoqué l’Océan indien dans leurs œuvres (George Sand).

Mon travail consiste donc dans le recensement le plus exhaustif possible des sources bibliographiques, puis de retrouver trace de ces sources (écrites et audio).
Puis, j’aimerais concevoir ce centre de documentation avec tout d’abord un aspect didactique (et pédagogique), avec par exemple sur chaque poème mis en musique le contexte de sa composition, et sur les textes ou les traductions, le contexte littéraire et historique de leur création. Dans la mesure du possible, ce côté littéraire pourrait se prolonger par une analyse textuelle de la source.
De même, chaque compositeur référencé devrait être présenté avec sa biographie, un résumé de son œuvre et la place de ses productions sur les textes concernés.
Ensuite viendrait une analyse à plusieurs niveaux de compétence sur chaque œuvre « physiquement » présente au centre. Pour des sources écrites mais dont aucun enregistrement n’est disponible, je compte proposer aux visiteur non lecteur de musique une version midi la plus convaincante possible.
Dans la mesure du possible, le fonds devrait à terme réunir aussi tous les enregistrements connus d’une même œuvre.
Des relations entre œuvres du même compositeur seraient aussi étudiées, tout comme les diverses versions musicales (de compositeurs différents) d’un même texte.
Tout cet aspect de recherche pourrait aussi donner naissance à une publication périodique des travaux, en relation avec l’Université de la Réunion ?

Le centre devrait aussi être un leu de diffusion artistique, avec des conférences, des concerts (de mélodie par exemple), des coproductions avec d’autres acteurs culturels de l’île pour les œuvres plus ambitieuses (scéniques, orchestrales ou chorales).

Enfin, pour le cas où cette diffusion prendrait une importance suffisante, une « exportation » de l’activité pourrait être envisagée… en métropole ou ailleurs dans le monde.

Mais je vois peut-être un peu trop grand. Pour l’instant, mon initiative reste tout ce qu’il y a de privée, sans aucun but lucratif, seulement mue par ma passion pour le sujet, avec acquisition de sources par mes moyens propres, et un temps de recherche dégagé sur mes loisirs (soirées, week end, congés).

Voilà, Monsieur TORDJMAN, le contexte de mon contact avec vous. Si ce projet vous intéresse, et si vous êtes partant, je vous demanderais aussi de m’envoyer une (auto-)biographie ainsi qu’un panorama le plus exhaustif possible de votre création artistique.

Dans l’espoir de votre réponse, je vous prie de croire, cher Monsieur, en l’assurance de mes meilleurs sentiments.

Georges Piris

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